Découvrez les pratiques et techniques par filière
L’agriculture biologique s’appuie sur la recherche d’équilibre, de cohérence et d’autonomie sur les fermes. Passer en bio, c’est une démarche de progrès vers une agriculture respectueuse des hommes, des animaux, du sol, de l’eau, de la biodiversité. C’est aussi une opportunité pour redevenir maître à bord. En 2022, la surface agricole en bio atteint 10,7 %. Les 10 000 producteur et productrices et les 40 conseiller·es du réseau FNAB ainsi que leurs partenaires sont présents sur tout le territoire pour vous accompagner dans votre réflexion et votre projet.
Depuis la crise du covid, la croissance du secteur bio a connu un ralentissement, au même titre que le secteur alimentaire en général. La bio continue toutefois sa progression, pour atteindre 2,87 millions ha de la surface agricole française en 2022. Les agriculteurs et agricultrices bio représentent 14% de la population agricole.
Pour en savoir plus sur la dynamique de conversion par filière et par région, consultez la page sur les chiffres de la bio.
Témoignages de producteurs en conversion – Pôle de conversion bio Nouvelle-Aquitaine
Le réseau FNAB participe activement au plan Ecophyto pour réduire l’usage des produits phytosanitaires en France. Les producteurs déjà en bio et ceux en projet s’inscrivent en effet dans une démarche constante d’amélioration de leurs pratiques en vue de réduire leurs impacts environnementaux.
Le réseau FNAB anime 28 groupes de fermes DEPHY qui travaillent collectivement à la recherche de solutions techniques répondant à la fois à des objectifs environnementaux, économiques et sociaux, dont 3 en arboriculture, 5 en viticulture, 10 en maraîchage, 10 en grandes cultures et polyculture-élevage. Le réseau FNAB s’est également engagé dans l’accompagnement de nouveaux groupes de fermes « 30 000 », visant à multiplier par 10 le nombre de fermes initialement engagées dans DEPHY.
TRANSFERABIO est un dispositif soutenu par Ecophyto sur 2017-2018, qui vise à favoriser les transferts de savoir-faire entre producteurs. Vous trouverez sur ce site :
Passer en bio, c’est un changement de mode de production. Il s’agit de modifier ses pratiques, d’adapter son système et sa stratégie de commercialisation et de s’insérer dans de nouveaux réseaux professionnels. Mais c’est aussi un changement de regard sur son métier d’agriculteur : reprendre les fondamentaux de l’agronomie et de gestion du troupeau, maîtriser le fonctionnement de sa ferme, valoriser la biodiversité, retrouver une place dans la filière.
Cette démarche de progrès s’inscrit dans un principe de respect et de valorisation des équilibres naturels sur votre ferme et dans une logique de cohérence et d’autonomie : vers un système plus solide et moins sensible aux aléas économiques et climatiques, moins dépendant des intrants et des conseillers technico-commerciaux, et des prix plus justes.
Le passage en bio, c’est tout à la fois une transition technique, une transition économique et une transition humaine.
Les raisons qui décident les producteurs à passer en bio sont variées. Il ne s’agit jamais d’un seul facteur et tous les producteurs bio n’y sont pas venus pour la même raison :
En savoir plus sur ce qui a motivé d’autres producteurs et productrices à passer en bio.
Pour être certifié et obtenir le label bio pour vos productions, vous devez engager une conversion. Avant cela, il faut construire et mûrir votre projet par rapport à vos objectifs et à votre situation. Prenez le temps de vous informer sur l’agriculture biologique, ses principes et le cahier des charges règlementaire, et échangez avec des producteurs qui sont passés par là.
Est-ce que la bio peut marcher sur ma ferme ? Oui, probablement. Mais il ne suffit pas de vendre le pulvé et de remplacer les intrants chimiques par des intrants bio. Il faudra certainement adapter le système de production en place (allonger et diversifier les rotations, s’équiper pour gérer les adventices, repenser l’autonomie fourragère, etc.) et donc la commercialisation et les débouchés. Faites-vous accompagner pour conduire ces changements sur votre exploitation en accord avec vos objectifs. Diagnostics, simulations technico-économiques, formations, vous n’avancez pas seul.
Découvrez quelques recommandations pour réussir votre conversion :
Avant d’être certifié, il vous faut passer par la phase de conversion : c’est la période de transition entre l’agriculture conventionnelle et le moment où l’exploitation pourra commercialiser ses produits sous le label AB. La conversion des terres et des troupeaux dure entre 2 et 3 ans. Elle débute au moment où le producteur se notifie auprès de l’Agence BIO, s’engage auprès d’un organisme certificateur (OC) et respecte rigoureusement les principes du cahier des charges européen de production biologique. C’est également la démarche engagée auprès de l’OC qui vous permettra de solliciter des aides à la conversion. Ces aides peuvent vous aider dans la phase de conversion pendant laquelle vous appliquerez le cahier des charges bio sans pouvoir bénéficier ni du label bio ni du prix de la bio.
Le passage en bio appelle de nombreux changements sur votre ferme. De la réflexion à la mise en œuvre de votre projet de conversion, vous pouvez être accompagné par le réseau des producteurs bio et ses partenaires. Expert de ces questions, le réseau des producteurs bio vous met en contact avec d’autres producteurs, vous propose des diagnostics de conversion, des simulations sur votre ferme, des études de marché, des formations, des groupes d’échanges techniques et vous accompagne dans vos démarches administratives (notifications, aides).
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