Découvrez les pratiques et techniques par filière
L’agriculture biologique est un mode de production agricole respectueux des hommes et des femmes, des animaux et de l’environnement. Elle s’inscrit comme une réponse aux défis environnementaux, sociaux et économiques de l’agriculture du XXIe siècle. Alors que le développement de la production et de la consommation bio s’accélère, qui voit encore la bio comme une pratique marginale ou une niche commerciale ?
En 2021, en France, la bio c’est:
En savoir plus sur les surfaces en bio, leur progression, les opérateurs engagés en bio.
Portée par des producteurs et des productrices, la bio fait son apparition en France au début des années 1950, avec le refus de l’intensification agricole et de l’utilisation excessive de pesticides et d’engrais chimiques. Dans les années 1970, les producteurs bio se structurent, notamment au sein d’un réseau, la FNAB. Ils défendent une vision de l’agriculture qui se veut respectueuse de l’Homme, de l’animal, des sols et des équilibres naturels. Son histoire règlementaire commence alors en France en 1980, avec la reconnaissance dans la loi d’orientation agricole d’une agriculture « n’utilisant pas de produits chimiques de synthèse», et la création du cahier des charges européen en 1991.
Le cahier des charges de la bio est défini à l’échelle européenne par deux règlements. L’agriculture biologique reposant sur le respect des équilibres naturels, le cahier des charges exclut l’usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l’emploi d’intrants. Il implique également de mettre en place des rotations longues, d’utiliser des semences bio. Pour les élevages, il s’agit de respecter le bien-être animal et de rechercher une alimentation animale territoriale et bio.
C’est le respect du cahier des charges de la bio, après une phase dite de conversion, qui permet de bénéficier du label bio. Le label bio (feuille européenne et AB) est l’un des mieux connus et reconnus par les consommateurs (7 français sur 10 consomment régulièrement bio et 83% des français font confiance aux produits bio). En savoir plus sur le cahier des charges de la bio.
La bio ne se résume pas aux normes définies par le cahier des charges européen. Dans la pratique, les producteurs bio s’ingénient à trouver les moyens pour assurer la cohérence entre leurs techniques, leur vision de l’agriculture, leurs objectifs de vie et de travail. Pour ce faire, ils expérimentent et innovent individuellement et collectivement mais aussi avec les instituts de recherche pour améliorer constamment leurs pratiques, vers une agriculture biologique résolument viable et équitable.
Les producteurs bio développent de nouvelles techniques de production et de nouveaux équipements, sélectionnent des variétés et des races adaptées à la bio, essayent d’autres organisations du travail et des coopérations nouvelles. En savoir plus sur les pratiques innovantes des producteurs bio.
La production et la demande de produits bio augmentent. La bio change d’échelle et pour répondre à une demande de plus en plus forte et assurer des relations commerciales équitables (relations respectueuses et un prix juste), les producteurs bio structurent les filières.
Les producteurs bio commercialisent leurs produits labellisés bio à travers l’ensemble des canaux de distribution. Le nombre de producteurs bio augmente fortement chaque année. Et la demande progresse encore plus vite que l’offre. Le nombre de magasins spécialisés explose, de même que les rayons bio dans la grande distribution. En savoir plus sur les filières bio.
Parmi les acteurs institutionnels de la bio, les producteurs bio sont structurés au sein du réseau FNAB, seul réseau de producteurs bio de France. Le réseau FNAB accompagne les producteurs conventionnels en réflexion sur leurs pratiques, les producteurs en conversion et les producteurs bio dans leurs projets individuels et collectifs. En savoir plus sur le réseau des producteurs bio.
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