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Avant de pouvoir être certifié bio, une période de conversion est nécessaire. Elle permet notamment le nettoyage du sol et assure une période de transition pendant laquelle le cahier des charge est respecté mais les produits ne peuvent pas encore être commercialisés sous le logo AB.
La période de conversion débute après notification auprès de l’agence bio et adhésion au système de contrôle. Au moment de débuter sa conversion, l’opérateur se notifie auprès de l’Agence bio. Puis, il envoie un dossier d’engagement à l’organisme certificateur qu’il a choisi. Ce dernier vérifie que l’opérateur est bien dans la base de données interne de l’Agence bio.
Attention : après envoi du dossier d’engagement, l’organisme certificateur se déplace sur la ferme pour un premier contrôle. Si le contrôleur ne relève pas de non conformité, la date de conversion est confirmée. Si ce n’est pas le cas, la date de conversion est reportée, en attendant que l’opérateur se mette en conformité avec le cahier des charges.
Il faut appliquer toutes les règles de la bio pendant la période de conversion
Pour qu’une culture soit « bio » la conversion doit avoir duré :
La période peut être plus courte ou plus longue selon les antécédents de la parcelle. Ainsi, une jachère de plus de 3 ans sur laquelle aucune pratique contraire au règlement bio n’aura été pratiquée pourra être exemptée de période de conversion. Dans ces cas là, il est donc possible de s’installer directement en bio.
Si un traitement obligatoire est imposée sur des terres en bio, une période de conversion réduite, fixée par l’organisme certificateur, est appliquée sur la parcelle.
Pour trouver un organisme certificateur, rendez-vous sur le site de l’agence bio
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