Découvrez les pratiques et techniques par filière
Les raisons qui mènent les producteurs à prendre la décision de passer en bio sont variées. Il ne s’agit jamais d’un seul facteur et tous les producteurs bio n’y sont pas venus pour la même raison. Ce qui les rassemble c’est une recherche de perspectives positives et de cohérence sur leur ferme.
Les motivations des producteurs qui souhaitent passer en bio sont variées :
« Après avoir visité plusieurs fermes bio, j’ai été convaincu par l’équilibre et la cohérence des systèmes bio, très agronomiques »,
Christian Hardillier, polyculteur-éleveur ovin (41 ), témoignage extrait du recueil des savoir-faire paysans en Grandes cultures édité par Bio Centre
« Mes motivations pour passer en bio, au départ, elles sont principalement économiques, et je ne parle pas du tout des aides à la conversion mais de l’économie sur les intrants nécessaires en conventionnel. »
Retrouvez le témoignage d’Eric BARRE, céréalier dans le Gers
« On avait une exploitation qui tournait bien mais des craintes importantes quant à l’évolution du prix du lait standard. On voulait se démarquer avec un produit de qualité. Or, ici en plaine, il n’y a pas d’AOC et les possibilités de différenciation ne sont pas très nombreuses. »
Christine et Marcellin CHOPARD, éleveurs laitiers dans la Haute-Saône
« Il y a eu pas mal de problèmes de santé autour de moi. J’en avais marre de la chimie, je voulais un retour aux sources et aussi par défi agronomique »
Gilles Champdavoine (41), témoignage extrait du recueil des savoir-faire paysans en Grandes cultures édité par Bio Centre
François Théry, céréalier dans le Pas-de-Calais (62) a converti son exploitation pour des raisons environnementales (ne plus traiter) et sociales (changer le regard porté sur lui et sur l’agriculture) et donc économique (dégager un revenu suffisant sans s’agrandir).
L’essentiel est de bien réfléchir votre projet en amont. Discuter avec des producteurs bio peut vous permettre de mesurer si vous allez pouvoir répondre à vos objectifs en passant en bio.
Il n’est pas recommandé d’appuyer son choix de passer en bio uniquement sur un calcul d’aides ou sur un prix plus rémunérateur, si on ne prend pas en compte l’énergie, le temps à consacrer à la conversion ou encore les remous possibles pendant la période de conversion (rendements à stabiliser, investissements éventuels, délais entre l’adoption des pratiques bio et la valorisation des productions en bio…).
Mais le jeu en vaut la chandelle : rares sont les producteurs passés en bio qui reviendraient en arrière.
« On travaille un week-end sur trois avec quatre semaines de congés payés. Mais, pour passer au bio, il faut penser développement durable. Ça ne doit pas être qu’un choix économique. »
Retrouvez le témoignage de Christophe GOSSELIN, éleveur de porcs dans la Manche
Retrouvez davantage de témoignages de producteurs et productrices qui ont fait le choix de passer en bio
Vous avez besoin d'une information qualifiée (évolution réglementaire, recherches et expérimenations en cours...), organisée par grand système de production ? Abonnez-vous à votre lettre filière !