S’installer en bio, et après ?

Les premières années suivant l’installation sont déterminantes en termes de viabilité et vivabilité. La poursuite de l’accompagnement est primordiale !

Installation bio

Finaliser son installation

S’enregistrer et se notifier

Pour finaliser l’installation, il y aura l’inscription au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) de la Chambre d’agriculture !

Dès lors pour être identifié en tant que producteur ou productrice bio (si vous êtes installé sur des terres en bio ou que vous entamez la période de conversion), n’oubliez pas de vous notifier auprès de l’Agence Bio et de choisir un organisme certificateur qui validera votre engagement en bio ou la date de début de conversion.

A partir de ce moment, vous vous engagez à produire selon le cahier des charges bio et vous pouvez également prétendre aux aides à destination des producteurs et productrices bio !

Et après ?

La clé d’une installation biologique qui dure dans le temps ?

Au-delà des qualités de patience et d’observation de son système, c’est un projet mûrement réfléchi, et surtout un-e producteur-trice qui se forme et s’informe en continu pour acquérir de nouvelles compétences et accéder à des moments d’échanges privilégiés avec ses pairs, à l’extérieur de la ferme.

Pour les premières années d’installation, « Maîtrise des pratiques » est le dispositif de suivi idéal pour que votre exploitation ne finisse pas dans les choux : ce tutorat paysan vous permet d’être accompagné·e pendant un an par un pair expérimenté, qui saura vous donner des conseils techniques et vous intégrer dans le réseau agricole local.

Visites de fermes, portes ouvertes, groupes d’échanges, démonstrations de matériels, salons… de nombreuses formules vous donneront l’occasion d’échanger entre pairs et de découvrir de nouvelles pratiques. Pensez à vous prévoir du temps pour la formation dans votre organisation de travail future !

formation bio

Le réseau de la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique porte l’ambition d’une bio qui va au-delà du cahier des charges européen en intégrant des pratiques mieux-disantes en termes de biodiversité, de prise en compte des enjeux climatiques et des conditions de travail des hommes et femmes qui travaillent sur les fermes, d’équitabilité… Si vous voulez aller plus loin dans votre pratique, renseignez-vous auprès du groupement d’agriculture biologique de votre territoire.

Enfin, après 4-5-6 ans, une fois que votre installation sera « derrière vous », vous pourrez peut-être à votre tour favoriser les installations en bio sur votre territoire, en accueillant des porteurs et porteuses de projet sur votre ferme, en intervenant auprès de l’enseignement agricole ou dans d’autres formations, en participant aux instances qui régissent le parcours vers l’installation en tant que représentant professionnel…