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La Section Bovine et la Commission Bio d’Interbev (l’association nationale interprofessionelle du bétail et des viandes) ont sollicité l’Institut de l’Élevage afin de mieux connaître les cheptels bovins bio et leurs productions d’animaux.
Pour ce faire, nous avons repéré dans les données d’identification animale bovine (SPIE-BDNI et Normabev) les cheptels certifiés bio grâce aux données de l’Agence Bio. Nous avons ainsi pu suivre 96 % des cheptels bio de 2010 à 2018, et analyser leurs productions dans le strict respect du secret statistique. Les points clés des enseignements de cet état des lieux se retrouvent dans le résumé que vous pouvez télécharger en cliquant ici ou sur l’image ci-contre.
Nous avons pu confirmer – sans surprise – le grand dynamisme du bio sur la période tant en cheptel qu’en production, mais aussi l’importance des pertes pour la valorisation des animaux bio : de nombreux animaux – et en particulier les mâles – quittent les exploitations bio pour le conventionnel ou pour l’exportation.
Par ailleurs, la production finie bio est globalement de plus petit gabarit et de moindre conformation. Néanmoins elle rencontre bien son marché, particulièrement tourné vers le haché. C’est ce que montre une des études menées dans le cadre du projet BioViandes. Cette étude connait un prolongement dans le projet Casdar Proverbial (2021-2023), qui prévoit l’actualisation de l’état des lieux sur les années 2019 et 2020, tout en approfondissant la question du devenir et de la finition des mâles. A suivre !
Article et étude rédigés par Eva Groshens – Institut de l’Élevage
Retrouvez les résultats de l’étude sur l’adéquation entre l’offre et la demande en bovins viandes bio, menée sur le Massif Central dans le cadre du projet Bio Viandes : en téléchargement à ce lien.
Retrouvez l’ensemble des travaux du projet Bio Viandes sur le site du projet : https://bioviandes.bioetclic.org
