Découvrez les pratiques et techniques par filière
Une ferme riche d’espèces d’insectes (abeilles sauvages, carabes, syrphes, guêpes…), d’oiseaux, de chauves-souris, de reptiles et d’amphibiens… bénéficie des équilibres écologiques qui s’imposent aux ravageurs et adventices. Certes ils ne disparaissent jamais. Mais leur présence reste tolérable et les applications phytosanitaires sont réduites, voire absentes.
Favoriser la biodiversité pour bénéficier de ses services (régulation des ravageurs, pollinisation, fertilité des sols…), c’est constituer un écosystème le plus complet possible et donc le plus fonctionnel.
Pour ce faire, il faut disposer d’une grande diversité d’habitats naturels, qui réponde aux besoins de la flore et de la faune. Beaucoup d’espèces d’insectes, d’oiseaux et de mammifères nécessitent pour leur cycle biologique un habitat particulier (talus, vieil arbre, pierrier, bande enherbée…) et/ou une ressource alimentaire spécifique (une seule espèce de plante, des graines, des insectes…) à un stade particulier de leur vie (larve, adulte, poussin, nymphe…).
Dans chaque élément du paysage, des espèces trouvent leur compte : tas de pierres, de buches ou de branchages, bande enherbée fauchée ou enfrichée, haie, arbre isolé, vieil arbre à trous, fissures et branches mortes, arbre mort, muret, talus sec, mare, zone humide…
Jusque fin août, des plantes adaptées à la sécheresse fleurissent, comme les Echinops.
Cette ressource alimentaire est précieuse pour les pollinisateurs, c’est pourquoi la fauche des milieux secs doit attendre l’automne.
Veillez à planter et semer des espèces « autochtones », celles qui poussent naturellement sur votre territoire et issues de collectes locales.
Pour les choisir :
Article rédigé par Bio de PACA
Vos contacts : Didier JAMMES – didier.jammes[at]bio-provence.org
et Éléna GARCIA – elena.garcia[at]bio-provence.org
Le DAE : un bilan phytosanitaire et des conseils agro-écologiques adaptés à ma ferme
Le Diagnostic Agri-Environnemental d’exploitation, « Dialecte » de Solagro, utilisé par les Agribios et Bio de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, étudie de manière fine vos pratiques agricoles (pratiques phytosanitaires, fertilisation, travail du sol, assolement, surface des parcelles, diversité des cultures, aliments, cheptel, paysage, rendements…).
Les résultats offrent un état des lieux précis et chiffré (IFT, balance azotée, eau, biodiversité, énergie, stockage du carbone…), qui met en valeur les pratiques agricoles déjà favorables à l’environnement, et identifie les marges de progression pour se rapprocher d’équilibres agro-écologiques.
Cette progression agro-écologique rime avec optimisation, autonomie et économie de votre système. Il devient ainsi moins dépendant des intrants (aliments, fertilisants, matériaux, phytos, fluctuation des cours…), sa résilience est améliorée.
Pour exemple, le diagnostic rend compte du flux de matière organique dans les sols (équilibré, déficitaire, stockeur), des éventuels excédents en azote et en phosphate. Il arrive que 25 % à 50 % des engrais soient économisés !
Les résultats sont comparés aux moyennes régionales ou nationales des autres fermes de la même filière.
En PACA, le réseau bio régional (Bio de PACA, Agribios) réalise ces diagnostics chez des agriculteurs volontaires, financés par l’ADEME, la région PACA, des collectivités locales… Son expertise apporte une réelle plus-value au diagnostic, au-delà des résultats chiffrés, avec un conseil et un accompagnement adaptés à votre ferme.
L’outil DAE est accessible à tous, chacun peut l’utiliser gratuitement ! ⇒ RDV sur www.jediagnostiquemaferme.com
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