Organiser plutôt que nettoyer : la question doit (toujours) se poser ! En effet, si les risques peuvent être maîtrisés par un nettoyage plus un moins long, complexe et pénible, des mesures organisationnelles doivent en premier lieu être étudiées, même si elles trouvent leurs limites.
La première mesure, sous réserve que le territoire d’action soit peu étendu, ne nécessite qu’un peu de temps d’organisation et une bonne communication. Elle consiste à organiser un regroupement chronologique des utilisations chez les producteurs sous cahier des charges biologique. Idéalement cette utilisation peut se faire antérieurement à l’utilisation par des producteurs hors de ce cahier des charges (ou après chaque nettoyage). Cette gestion chronologique apporte une grande sécurité, un nombre de nettoyage limité, de même que le temps consacré.
La limite de cette mesure concerne les activités dont la contrainte météorologique est forte (récolte par exemple) et le protocole de nettoyage lourd, impliquant des temps morts trop longs comparés au temps agronomiquement disponible. Il faut alors envisager que le matériel partagé soit dédié aux producteurs sous cahier des charges biologiques.
Enfin, si le nettoyage est simple et rapide, la mesure la plus pertinente reste la mise en œuvre de ce procédé. Pour vous aider dans ce raisonnement, nous proposons une représentation schématique et dans les paragraphes suivants, avec le classement du niveau de risque et des mesures de nettoyage à envisager.