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Un exemple de méthode d’optimisation du temps de travail appliqué par Philippe Kindts, apiculteur biologique dans le Gers.
Les colonies sont hivernées sur 7 à 8 cadres partitionnés.
La première visite de printemps permet d’évaluer l’état des colonies, de marquer les reines et de compléter par 2 ou 3 cadres cirés et ou cadres à jambage (piégeage à couvain mâles). Afin de rationaliser les ruches : les colonies sont équilibrées avec un même nombre de cadres à couvain. Toutes les colonies sur le rucher sont préparées de cette manière. En avril, l’instinct d’essaimage démarre généralement dans le Gers.
J+0 : constitution d’essaim par retrait de reine SANS COUVAIN accompagnée d’abeilles sur cadre de pollen et miel avec un cadre bâti. Compléter l’essaim et la souche par des cadres. Traiter l’essaim dans la foulée (pulvérisation à l’acide oxalique) et déplacer les colonies à plus de 3km. Les essaims ainsi traités peuvent produire en juillet. Il est possible de nourrir si besoin.
Avant J+12 : suppression des cellules royales SAUF UNE. Si vous disposez d’une reine en ponte, introduire au plus tôt à J+20, une visite supplémentaire est alors nécessaire.
J+24 : traitement à l’acide oxalique par sublimation à deux reprises à 4 jours d’intervalle.
« Les avantages ce cette méthode sont nombreux : la multiplication des colonies, le rajeunissement des reines, le remplacement des cires, le traitement varroa, l’essaimage neutralisé, pas d’encagement et l’optimisation de récoltes. En effet, si l’opération est réalisée au printemps, les récoltes d’été sont plus importantes car les ruches sont moins infestés de varroas », détaille Philippe Kindts.
Quelques remarques sont à considérer :
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