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2016 : une pression mildiou jamais connue depuis 40 ans. C’est la problématique principale des vignerons des Pays de la Loire. La CAB publie donc un cahier technique qui est le résultat de plusieurs années d’observations, d’essais et d’approfondissement des connaissances des vignerons Bio et Biodynamistes des Pays de la Loire accompagnés par la CAB Pays de la Loire.
« Le mildiou, c’est la terreur des vignerons de la façade Atlantique et de leurs voisins des Pays de la Loire. C’est pour cette raison que nous avons décidé de créer ce Cahier Technique sur les Règles d’Or de la gestion du Mildiou. C’est le résultat de plusieurs années d’observations, d’essais et d’approfondissement des connaissances des vignerons Bio et Biodynamistes des Pays de la Loire accompagnés par Nathalie Dallemagne, conseillère technique en viticulture et oenologie Biologique et Biodynamique au sein de la CAB Pays de la Loire et avec le soutien financier du Conseil Régional des Pays de la Loire.
C’est un travail COLLECTIF, une des trois valeurs qui nous animent avec la recherche d’AUTONOMIE et le RESPECT du VIVANT. Il est certain que grâce à de Bonnes Pratiques, le risque peut être écarté. Mais il faut être très vigilant : des buses bouchées, un mauvais brassage, un pneu crevé, etc.. peuvent avoir des conséquences dramatiques. C’est en viticulture Bio mais aussi conventionnelle, une pathologie difficile à maitriser.
Le cuivre, produit minéral, est notre seul recours. Nous les vignerons Bio, avons déjà fait des efforts drastiques qui correspondent aux exigences d’Ecophyto. Nous avons diminué les doses de cuivre : de 20 kg/ha/an, nous sommes passés, en 15 ans, à 6 kg/ha/an lissés sur 5 ans. Nous avons appris, et cela démontre que l’on peut faire, avec nos cépages, des AOP sans produit chimique de synthèse et sans danger pour les vignerons utilisateurs.
La Bio est un mode de pratique apportant dès aujourd’hui des solutions pour la maitrise des maladies et la préservation des rendements. Elle est donc la solution durable et respectueuse de son milieu, confortant la recherche pour des modèles globalisant, avec des PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes), et gardons l’usage de nos moyens de lutte tant qu’une solution efficace n’est pas trouvée. »
Jacques Carroget, vigneron bio
Document réalisé avec le soutien du programme Ecophyto (ONEMA) et du Conseil régional des Pays de la Loire.
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