Réduction de l’utilisation du cuivre en agriculture : une feuille de route gouvernementale et un projet piloté par la FNAB

Une feuille de route en 5 axes

Cette feuille de route se décline en 5 axes et présente des actions à mener aussi bien à cout terme qu’à moyen et long terme :

1. Encourager la recherche, l’innovation et l’acquisition de connaissances sur les pathogènes, les impacts de l’usage du cuivre, la réduction des doses et le développement d’alternatives
2. Diffuser et encourager les bonnes pratiques et le recours aux alternatives du cuivre qui sont déjà disponibles
3. Adapter la réglementation pour favoriser le développement des solutions alternatives
4. Accompagner et former les agriculteurs dans le changement de pratiques
5. Valoriser ce travail et mutualiser les efforts au niveau européen, notamment avec l’Allemagne, engagée dans une démarche de réduction de l’utilisation du cuivre.

Retrouvez la feuille de route ici.

Un comité opérationnel resserré a été formé afin de suivre l’avancement des actions prévues par la feuille de route, dont la FNAB fait partie aux côtés de l’ITAB, l’ACTA, l’APCA et l’INRA. Ce comité se réunira tous les six mois au minimum.

Le projet BasIC : répertorier, évaluer et valoriser les stratégies existantes de réduction du cuivre

Par ailleurs, la FNAB fait partie des 34 lauréats de l’appel à projet national 2018 du plan Ecophyto II pour son projet BasIC (Bas Intrant Cuivre). Ce projet est porté par la FNAB, l’ITAB, Bio en Grand Est, la CAB Pays de Loire, Agrobio Périgord, Bio Nouvelle-Aquitaine, Bio Occitanie, la Frab Aura et Bio Bourgogne..

Ce projet, d’une durée de 36 mois, comporte 3 volets :

1. Suivre les pratiques de réduction du cuivre et évaluer leur impact environnemental (sur le sol et l’eau) et économique (sur les rendements) en conditions réelles d’application
2. Caractériser les systèmes faiblement consommateurs de cuivre et identifier des stratégies de réduction du cuivre
3. Organiser le transfert des connaissances et la diffusion des résultats.

Ce projet permettra de formaliser les expérimentations empiriques de réduction du cuivre, qui existent déjà sur le terrain mais ne font pas toujours l’objet d’une évaluation et encore moins d’une valorisation.