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« Je suis adhérent à l’association des bio du Gers – GABB32. Depuis ma conversion, j’échange beaucoup sur les techniques avec d’autres adhérents du Gabb. Nous échangeons également nos semences de fermes, pour faire des essais et obtenir les meilleures résultats : j’ ai 8 variétés cette année sur ma ferme. » Eric s’est installé en céréales en 2014. Il a engagé une conversion en bio aussitôt pour économiser sur les intrants, pour préserver la santé humaine et pour respecter l’environnement.
Eric BARRE, producteur en grandes cultures, dans le Gers (32). Il a engagé sa conversion en bio en 2014 Eric BARRE – Sempesserre (32) – Grandes cultures
Surfaces et assolement : 100 ha
Effectifs sur la ferme : 1 UTH
Matériel (neuf ou d’occasion) : herse étrille, bineuse, déchaumeur
Quelques dates :
Au départ, elles sont principalement économiques, et je ne parle pas du tout des aides à la conversion mais de l’économie sur les intrants nécessaires en conventionnel.
L’agriculture bio répond à un cahier des charges européens que je respecte. Les débuts en Grandes Cultures Bio demandent observation, technicité, et disponibilité.
Il faut être vigilant les 2 premières années sur le plan économique car je ne commercialise pas encore les récoltes en bio, et on observe une baisse des rendements. La perte de rendement sera compensée par le prix revalorisé en bio. Ainsi les économies faites serviront pour investir dans du matériel.
L’évolution technique du matériel permet aujourd’hui de bons résultats de désherbage.
Et en termes de revenu, je me dégage bien un SMIC au bout des 2 années d’installation.
La prise de conscience de la santé humaine et du respect de l’environnement a aussi contribué à cette décision. Lorsqu’on utilise de la chimie de synthèse, on en absorbe inévitablement !
Rotations d’Eric BARRE sur les grandes cultures avant et après conversion (2016)
Pour le moment j’expérimente des cultures associées, je suis vigilant sur des rotations beaucoup plus variées.
Je suis déjà en non labour depuis 5 ans, mais il est possible qu’en bio, j’y revienne un tout petit peu certaines années.
L’an prochain, de nouvelles cultures seront implantées du fait que l’exploitation sera toute certifiée bio.
De plus, je vais m’équiper pour stocker et trier puisque c’est presque indispensable sur une exploitation en bio.
100% Coopérative Val de Gascogne
Poursuite d’un contrat Jeune Agriculture signé pour 5 ans en 2014, avec une prime.
Un témoignage extrait du Mag’ de la conversion en Midi-Pyrénées n°2, juin 2016 – Par Eric BARRE et Hélène DOMINGUEZ